
Depuis ma plus jeune enfance, j’ai été fan du grand Duraid Lahham. Depuis Ghawar el Tocheh jusqu’à « Damas… Alep »où il joue le rôle d’une figure très connue du petit écran, contraint à la retraite vu les circonstances dans le pays. Se retrouvant seul, il décide de partir pour Alep où vit l’une de ses filles.

L’histoire du film se déroule dans un bus reliant Damas à Alep qui transporte des passagers de différents horizons et mentalités dont les destins s’entrelacent.
Basel Al Khatib, le réalisateur, y présente la société syrienne au travail d’un groupe de vedettes du théâtre syrien, de différents âges afin d’intégrer les expériences accumulées par les générations de l’art syrien. Il confirme que son film «Damas… Alep» est l’un des nombreux films qui tournent autour de la crise syrienne et que d’autres réalisateurs continueront à produire de telles œuvres dans les années à venir car ce type de films présente non seulement une crise, mais également une tragédie humaine sans précédent. Il a également ajouté que nous ne devrons pas oublier ces blessures et les sacrifices considérables consentis par le citoyen syrien.

Al Khatib a affirmé aussi que son film n’est qu’un reflet de la vie des Syriens et qu’il a visé à montrer les contradictions de la vie quotidienne qui peuvent à des moments sembler surréalistes au point que la vie réelle peut être aussi étrange que de la fiction.
En ce qui concerne l’équipe de travail, il a assuré qu’ils seront en mesure de promouvoir à nouveau l’industrie cinématographique syrienne après son grand recul causé par la guerre qui a réduit le nombre de stars syriennes et a donc imposé un fardeau aux autres réalisateurs et acteurs qui sont restés en place.

Comme résultat, le film a déjà créé une grande résonance dans la communauté arabe et locale et il est sur le point de donner ses échos dans le monde entier surtout après avoir inauguré le 34e Festival du film méditerranéen d’Alexandrie et y a remporté deux prix.
