
A cause du confinement, les cinémas ont fermé leurs portes et bon nombreux de films n’ont pas pu paraitre dans les salles. C’est pourquoi les maisons de productions ont eu recours aux sites internet pour les faire présenter à leur public. Alors, il suffisait de tapoter le titre d’un film sur le clavier de son ordi pour pouvoir le voir. Ce soir, J’ai choisi « La bonne épouse » de Martin Provost.

L’histoire se situe après la deuxième guerre mondiale, du temps où les écoles ménagères s’étaient multipliées. Il y en avait des grandes, des petites, des bourgeoises, mais surtout des rurales où l’on enseignait les sept piliers indispensables, pour faire de ces jeunes filles naïves l’élite des ménagères, le rêve de leurs futurs époux.

Mai 68 va tout faire voler en éclat. Et en 1970, toutes ces écoles vont disparaitre et « c’est le point de départ d’une formidable prise de conscience, qui allait accélérer le mouvement d’émancipation des femmes. »

Durant 1h49mn, le réalisateur peint une époque où la France était réellement le pays des droits de l’homme. Et ce n’est qu’en 1965 que les Françaises obtiennent le droit d’exercer une activité professionnelle ou d’ouvrir un compte bancaire, sans l’autorisation de leur mari.

En d’autres termes toutes les Françaises et dès leur naissance, étaient perçues comme des esclaves domestiques essentiellement destinées à assouvir tous les désirs du mâle dominateur.
Dans ce film, il s’agit de Paulette Van Der Beck directrice de l’une de ces écoles ménagères qui répétait avec ardeur, à ses jeunes apprenantes « Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter ». Paulette est aidée de sa belle-sœur, une vieille fille qui rêve du grand amour, et d’une nonne au caractère bien trempé pour diriger d’une main de fer son établissement. En revanche, elle ne s’est jamais occupée des comptes de sa petite entreprise car l’argent, c’est réservé aux hommes. Elle découvre pourtant, à la mort de son mari que celui-ci ne lui a laissé que des dettes et ses certitudes vacillent surtout au retour d’un ancien amoureux qui fera tout pour la séduire définitivement. Et ce qui paraît au début comme une catastrophe se présente à la fin comme un vent de liberté.

Le réalisateur, dans « La Bonne Epouse » a suivi un cheminement où la comédie chatoyante et euphorisante ironise l’enseignement des femmes à l’aube de Mai 68 tout en gardant une touche de tendresse et de nostalgie à travers l’évocation des chansons d’Adamo, d’Anne-Marie Peysson, de Joe Dassin, de Ménie Grégoire et de Guy Lux.
9 commentaires
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