Roy Sfeir expose au Liban

Roy Sfeir expose au Liban. C’est la toute dernière nouvelle du monde artistique. Le peintre, de qui de grands écrivains ont parlé, revient sur sa terre beyrouthine avec une exposition intitulée « back home ».

C’est vrai que personnellement, je n’ai pas eu le plaisir de découvrir de prêt sa peinture qualifiée de « limpide » mais j’espérais toujours le faire et finalement mon rêve s’est réalisé.

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En premier, j’aimerai bien partager avec vous ce que je connais de cet artiste considéré comme « le plus inventif des peintres contemporains ». Avant tout, il faut savoir que très jeune, il passait de longues heures  à découvrir de grands peintres, comme Paul Guiragossian et Elie Kanaan et à admirer leurs tableaux  ce qui lui permit d’être dans une démarche de recherche esthétique permanente. 
Voyageant en France, il prépare un DEA d’art plastique, ce qui a constitué une formation plutôt théorique que pratique n’empêche, il apprit la peinture en autodidacte. Au début, sa peinture était figurative, stylisée, spontanée puis une fois mature, elle vira vers l’abstraction et comme il le dit lui-même « C’est venu naturellement et progressivement, et c’est surtout, en me rendant compte qu’en retournant une toile de 45 degrés, elle devenait abstraite ! » 
Chacune de ses toiles est « une nouvelle aventure » où la puissance de la couleur cherche à explorer de nouveaux chemins, où l’ambiguïté de l’art en évolution souligne les aspirations de l’artiste, sa conscience et ses penchants. C’est vrai que parfois, on sent une certaine répétition dans son œuvre mais c’est le « spleen » de tous les peintres  qui sont à la recherche d’une constante amélioration, sans pour autant jamais arriver à l’image idéale