Je l’ai connu, jeune homme mangeant trois fois par jour de la viande (burgers, pizza au peppéroni et autres). Mais à ma plus grande surprise, il est devenu végétalien ou vegan (terme anglophone).
À la suite d’une conférence sur le veganisme, qui eut lieu à l’hôpital Hayek dont il est le CEO, j’ai pu rencontrer Georges Hayek et recueillir ses propos.
Pourquoi devenir vegan ?
À son avis, il s’agit d’une question éthique, une question de justice : tout être vivant a le droit de sauvegarder sa vie et personne n’a le droit de la lui arracher.
Depuis, autres sérieux raisonnements doivent pousser toute personne logique à se convertir en végétalien.
1- Être en forme, perdre du poids, mieux manger, avoir une meilleure santé et faire le plein d’énergie tout en profitant de repas délicieux et nourrissants.
Devenir végétalien ou Vegan vous fera perdre en moyenne, vos 10 kilos qui vous dérangeaient depuis bien longtemps. Et contrairement aux régimes à la mode, qui vous fatiguent (et ne vous permettent généralement pas de perdre vos kilos sur le long terme), devenir Vegan vous permet d’éliminer, les graisses superflues, le cholestérol, les graisses animales saturées et les toxines causées par la consommation de produits animaux, pour de bon et de faire le plein d’énergie.
Selon l’Academy of Nutrition and Dietetics, les personnes végétaliennes sont moins susceptibles de souffrir de maladies cardiaques, de cancer, de diabète et d’hypertension artérielle que les personnes qui mangent de la chair animale et d’autres denrées animales.
2-La nourriture Vegane est délicieuse. D’après expérience, le kebbeh libanais, kabab, shawarma et kafta végétaliens sont de loin plus bon que ceux préparés avec de la chair animale. Devenant vegan, on peut continuer à manger tous ses plats préférés, y compris les pizzas, burgers, fromages et glaces, sans cruauté ni cholestérol ni injustice qui vont de pair avec l’utilisation d’animaux pour l’alimentation.
De plus, devenant végétalien, on ne court plus le risque d’intoxication alimentaire : la chair animale est souvent contaminée par des excréments, du sang et d’autres fluides corporels, ce qui fait des aliments d’origine animale, la principale source d’intoxication alimentaire dans le monde. Selon un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, environ 75 % des carcasses de poulets dans l’UE étaient contaminés par des amylobacters, une bactérie dangereuse qui provoque environ 100 millions de cas d’intoxication alimentaire dans le monde chaque année, pouvant se traduire par des diarrhées, des crampes, des douleurs abdominales et de la fièvre.
3- Manger de la viande ne fait pas seulement du mal aux animaux, mais aussi aux humains. Il faut des tonnes de récoltes et d’eau pour élever des animaux d’élevage. Toute cette nourriture végétale pourrait être utilisée beaucoup plus efficacement, si les humains la consommaient directement. Ainsi au lieu de détruire des milliers d’hectares forestiers pour les remplacer par des plantations pour nourrir 80 milliards de volailles de bovins consacrés à l’abattoir, on peut cultiver moins et nourrir les 1,5 milliards d’affamés au monde. Plus il y aura de personnes qui deviendront veganes, plus nous serons en mesure de nourrir les affamés.
4-La viande n’est pas écologique. La production de viande est source de gaspillage d’énergie et d’énormes quantités de pollution et l’une des principales causes de la crise climatique. Consommer de la chair animale est en réalité l’une des pires choses pour la planète. En effet, la production animale provoque beaucoup de déchets et un haut niveau de pollution et d’émission de gaz à effet serre. Élever des animaux pour produire de la nourriture est une des principales causes du phénomène de destruction de la biodiversité que l’on constate à l’échelle planétaire.
Ce problème est de plus en plus d’actualité dans la mesure où la demande de viande ne cesse de croître. C’est donc l’écosystème global qui est aujourd’hui menacé. Les industriels, pour répondre à cette demande, exploitent systématiquement de nouvelles terres, et les déforestations en sont la conséquence. Si l’écologie et les animaux sont les premiers touchés, c’est finalement l’être humain qui se retrouve en situation très délicate puisque l’état de notre planète se dégrade.
L’eau est aussi beaucoup utilisée pour produire les aliments d’origine animale. Si la première conséquence est l’épuisement des nappes phréatiques et plus généralement l’épuisement des ressources en eau à l’échelle planétaire, l’aspect quantitatif n’est malheureusement pas le seul concerné.
À cause de l’agriculture et la production de produits d’origine animale, l’eau douce est de plus en plus polluée. Les pesticides, les engrais ainsi que les produits qui proviennent des excréments d’animaux (comme les nitrates) en sont responsables.
Les rivières, les mers, les océans, toute l’eau à l’échelle planétaire est maintenant touchée, alors que près de trois quarts des ressources d’eau sont aujourd’hui déjà pollués.
5-Les cochons, les poulets, les poissons et les vaches et tous les animaux utilisés pour l’alimentation sont tout aussi intelligents que les chiens et les chats et capables de souffrir autant que les animaux qui partagent nos maisons. Alors cela sert à quoi de les voir souffrir? Pour souffrir autant en mangeant leur chair qui nous toxique à long terme et nous rend malade
6-L’élevage industriel est en grande partie responsable de l’extinction des espèces. L’agriculture intensive pour l’alimentation du bétail est la principale cause d’extinction des espèces dans de nombreux pays. Si les animaux sont menacés sur la terre, ce sont aussi les poissons qui sont concernés. La pêche est ainsi responsable de la diminution de la capacité de renouvellement de la faune.
7-Les conditions d’élevage des animaux sont souvent très cruelles, notamment les conditions au sein des abattoirs. Si les bœufs et les porcs sont les premiers concernés, c’est aussi le cas des poules, des poulets, des poussins, des canards, des oies qui endurent durant leur courte vie. Et leur souffrance est réelle au sein des abattoirs, mais aussi durant le transport vers l’abattoir, les animaux durant ces longs voyages ne reçoivent bien souvent ni eau ni nourriture. Puis vient le déchargement, très brutal. Et dire que ce transport si cruel qu’il soit est, pour beaucoup d’animaux, un des rares moments où ils sentent de l’air et voir la lumière du jour, c’est-à-dire la lumière naturelle.
En conclusion, devenir vegan, c’est non seulement sauver une vie mais aussi sauver la sienne et sauver l’avenir de la planète en établissant un équilibre qui a été bafoué à cause de l’avidité des grands industriels et de leur indifférence vis-à-vis de la destruction de la Vie sur NOTRE Terre.
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