Créations en Urgence

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Créations en Urgence : une réponse à l’exil artistique.

Créations en Urgence s’est donné pour mission de soutenir les artistes et intellectuels de toutes disciplines. Ceux-ci ont dû abandonner leurs outils de création après avoir quitté leur pays dans des conditions d’urgence absolue : guerre, répression politique, discrimination sexuelle, catastrophe naturelle, etc. Beaucoup ne bénéficient pas d’aides publiques ou sont dans l’attente de celles-ci.

Un soutien concret et humain.

“Créations en Urgence apporte une aide matérielle et financière à ces artistes. Nous œuvrons aussi à les mettre en relation avec des donateurs, des structures de création et de diffusion. Nous facilitons également les liens avec d’autres artistes pour des parrainages artistiques ou le partage d’espaces de travail.”

Créations en Urgence : une démarche citoyenne.

Le choix de financement de Créations en Urgence repose sur la confiance que nous plaçons dans la capacité des citoyens à créer des réseaux d’entraide et de solidarité.

Considérant que les gouvernements contribuent, directement ou indirectement, à ces déplacements forcés de populations, nous avons décidé de ne pas solliciter de fonds publics.

Un mouvement international et solidaire.

Nous souhaitons faire naître un mouvement d’ampleur internationale. Notre ambition est de rassembler autour du projet une grande famille déterminée, comme nous, à favoriser la poursuite de la pratique artistique. À un moment où le besoin d’expression est vital pour vivre… ou survivre.

Appel à la générosité.

Pour réaliser sa mission, l’association accepte les donations de la société civile. Elle en appelle aussi aux mécènes. Elle accepte également les dons d’œuvres d’art, dont la vente financera le mouvement lors d’événements artistiques.

La philosophie de Créations en Urgence.

Les mouvements migratoires ont toujours existé.
Cela vaut autant pour les humains que pour les espèces naturelles. Un phénomène que la mondialisation galopante n’a fait qu’accentuer. Aujourd’hui, ces mouvements – principalement Sud-Nord – figent une représentation du migrant de plus en plus négative.
Cette vision de l’Autre, nourrie par des discours politiques où la rhétorique de la peur et de l’envahissement est mobilisée, alimente une image erronée.

Refuser la division, préférer l’humanité.

Ce discours creuse un fossé entre les individus et les cultures. Il prône une concurrence artificielle entre des catégories supposées supérieures ou inférieures, fortes ou faibles. Nous préférons donc, au terme de « migrant », celui de « visiteur ». Ce choix permet d’éviter les confusions. Et puis, en fin de compte, ne sommes-nous pas toutes et tous en visite sur cette terre ?