La chanson de Gilbert Bécaud me revient et tourne dans ma tête : “L’indifférence, elle te tue à petit coup… l’indifférence.”
Des enfants meurent au Soudan, au Congo à cause d’absurdes guerres civiles.
Ces guerres sont financées par d’hypocrites, avides hommes d’affaires édifiant leurs empires financières, comme des vampires, sur le sang des innocents. D’autres sont kidnappés, trafiqués, vendus au marché noir de la pédophilie. Beaucoup d’autres meurent de faim. Mais le monde reste froid. Personne ne bouge et si quelqu’un y résiste, les grands de ce monde ou l’ELITE, comme ils préfèrent être surnommés, l’accuseront d’aller à l’encontre du système. Ils iront jusqu’à l’accuser de trahir le genre humains. C.à.d. EUX, puisque tout le reste des (humaines) ne le sont pas à leurs yeux. Plutôt des créatures inférieures ( des subalternes incapables d’accumuler et d’entasser les fortunes, comme eux le font).
En ces circonstances, une chanson sur l’indifférence me revient à l’esprit et roule dans ma tête comme un cauchemar.
l’Indifférence de Gilbert Bécaud ; une vieille chanson écrite par Maurice Vidalin qui décrit parfaitement bien, la situation du monde quotidien. « Ce qui détruit le monde c’est, l’Indifférence ».
Depuis presque trois cents jours, des Hommes se font tuer à Gaza. Des milliers d’enfants et de nouveau-nés qui n’ont rien vus de ce monde, ont été martyrisés. Tués par des missiles qu’on a achetés à ces grands du monde par l’argent, (pour comble du ridicule), des subalternes qui payent sagement, comme de bons esclaves, leurs taxes à la fin de chaque mois, avant même, de toucher leurs salaires mensuels.
Qu’ont-ils fait ?
Presque rien. Ils ont manifesté. Des manifestations que l’ELITE a regardé à la télé ou sur les réseaux sociaux en dégustant un bon cognac et fumant leurs gros cigares. Et, surtout en ricanant à plein cœur (s’ils en ont un). Ils ont même reçu le génocidaire chez eux. Ils l’ont bien écouté et entendu son long discours et ses commandements. Puis, ont fini par l’applaudir dans une grande ovation et des tapotements sur l’épaule. Et, la chanson de Gilbert Bécaud me revient et tourne dans ma tête.
« Les mauvais coups, les lâchetés, Quel importance?
Laisse-moi te dire, laisse-moi te dire.
Et te redire ce que tu sais.
Ce qui détruit le monde c’est
L’indifférence »
Je voyais ces enfants mourir sous les décombres alors qu’un criminel se faisait honorer. Oui !Pourquoi pas?! N’est-ce pas grâce à lui que les chiffres d’affaires ballonnent et s’arrondissent de jour en jour? Et. les gens dans le monde passent leur chemin, laissant crever des innocents sous les débris ou pire encore de faim. Les seuls qui en parlent, sont les influenceurs et influenceuses sur les réseaux sociaux et qui ont trouvé dans ce macabre crime de guerre, une bonne poule aux œufs d’or, vu que chaque partage, like ou commentaire leur rapporte des sous qu’ils dépensent en voitures de luxe, bijoux, vêtements de marques et pour l’apogée de la caricature, en chirurgie esthétique pour se sculpter un joli nez retroussé qui sied bien la bouche aux lèvres bien bombées au Botox.
Et portant, je me disais que ça ne se pouvait pas, que le monde n’était pas si égoïste, lâche et bas à ce point-là. Que Bécaud n’avait pas raison, qu’il exagérait un peu pour nous secouer.
Qu’un « homme marche
Tombe,(ne peut pas) crever dans la rue
(Sans que personne) ne le voit », uniquement pour ne pas couler au fond du pessimisme.
Pourtant, quand je vois ces images à la télé, ces images insoutenables, je me plisse les yeux, mais je regarde quand même, la gorge serrée et je vois ce que toute la planète voit. Des enfants ou plutôt des lambeaux de chairs humaines agonisant parfois entre les bras d’un parent adulte criant sa douleur, implorant le Créateur mais sans que personne ne vienne à son secours parce que les secours sont à court.
Que l’on soit indifférent aux adultes, c’est révoltant, mais que l’on soit indifférent aux enfants, c’est effrayant. Il faut avoir l’âme particulièrement vampire pour être à ce point froid et indiffèrent. Même les bêtes ont le réflexe de sauver leurs petits et ceux du voisin.
Ça se passe à Gaza, mais ça pourrait arriver n’importe où. Les huit milliards qui font semblant de ne pas voir ces enfants, continuent leurs vies normalement dans toutes les villes du monde, en robos coupés de la détresse des autres.
Ces images de haine sont laides. Ce sont les images de l’indifférence qui sont terribles. Dans la haine, il y a une blessure, tandis que dans l’indifférence, il n’y a pas d‘existance. Il n’y a que le vide. Notre vide. Plus personne!
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