Anass AlSherif : un cœur tendre, un résistant pour la vérité.

Je n’ai jamais rencontré Anass AlSherif en personne. Pourtant, j’ai suivi ce jeune journaliste gazaoui, écouté, lu. Sur les réseaux sociaux, nos échanges étaient simples. Mais, chaque mot qu’il partageait portait la force d’un homme profond, d’un cœur tendre et brave.

Anass AlSherif n’était pas seulement un journaliste. Il était une âme résistante. Un guerrier de la liberté. Un messager acharné prêt à tout sacrifier pour sa patrie, pour son peuple, pour la vérité.

Chaque jour, Anass AlSherif affrontait le danger avec la même détermination, celui de raconter ce que beaucoup voudraient cacher, celui de donner voix aux sans-voix. Son combat n’était pas seulement politique, il était humain, universel.

Perdre Anass, c’est perdre un éclat de lumière dans l’obscurité. C’est voir partir un frère d’armes dont la seule arme était la vérité, son seul bouclier sa foi en la justice.

L’assassinat d’ Anass AlSherif par l’IDF n’est pas un simple fait. C’est une blessure profonde qui saigne dans le cœur de tous ceux qui croient encore en un monde où la parole libre est sacrée.

Je pleure Anass, non seulement pour lui, mais pour son courage silencieux, pour sa tendresse cachée derrière l’objectif, pour sa voix qui continue de résonner même dans le silence de son absence.

Anass AlSherif a été un phare, un repère dans la tempête. Un homme qui, à travers ses mots et ses images, a donné un visage humain à une réalité brisée.

Anass, tu étais et tu resteras un symbole de résistance. Un hommage vivant à tous ceux qui refusent d’abandonner, même quand tout semble perdu.

À travers ta mémoire, à travers ta lutte, beaucoup continueront à porter la flamme de la vérité et jureront que ta voix, ton combat, ta lumière ne s’éteindront jamais.