Pinkeberry, marque internationale dans les yaourts glacés, semble prendre un pari audacieux en retournant au Liban .
En annonçant l’ouverture de neuf nouveaux points de vente, Pinkeberry relève un défi; celui d’une situation politico-économique difficile.

Plusieurs raisons pourraient expliquer cette décision, selon les analystes politico-économiques :
Un marché potentiellement sous-exploité :
Le Liban, bien que confronté à de graves crises économiques et politiques, reste un marché avec un potentiel de consommation. Les entreprises étrangères peuvent voir une opportunité dans l’exploitation d’un marché encore relativement. Un marché où la demande pour des produits de qualité pourrait persister malgré les difficultés.
La résilience de la population locale :
Malgré la situation politico-économique, une partie de la population continue d’acheter des produits de consommation. Cette consommation vise en particulier, les secteurs liés à la nourriture et à la restauration. Les Libanais ont souvent montré une grande capacité à s’adapter aux difficultés économiques. Et, certains segments du marché restent dynamiques, surtoutl es secteurs de la restauration rapide ou les produits de luxe accessibles.

Les investissements d’une marque internationale dans un marché stratégique :
Le Liban, en raison de sa position géographique stratégique, a toujours été un carrefour commercial entre l’Orient et l’Occident. Les entreprises internationales peuvent y voir une opportunité pour renforcer leur image de marque et accéder aux marchés voisins. Même si la situation sécuritaire est instable, sa proximité des pays de la région rend le marché libanais encore pertinent à long terme.
Les coûts d’entrée et d’exploitation relativement bas :
Face à la crise économique, le coût des loyers et des frais d’exploitation au Liban diminué, rend les investissements dans des points de vente plus abordables. Les entreprises en profitent pour s’implanter à des coûts réduits, avec un retour sur investissement potentiel sur le long terme, une fois la situation stabilisée.

L’optimisme économique malgré tout :
Certains analystes estiment qu’il existe un potentiel de redressement économique au Liban, même si cela prend du temps. Des investisseurs étrangers sont tentés par une approche de “long terme” dans des contextes où les cycles économiques difficiles peuvent se transformer en opportunités si une reprise se profile.
Une approche ciblée et locale pour une marque internationale :
Pinkberry a adopté une approche ciblée, avec des points de vente dans des zones sûres où les consommateurs sont actifs. De plus, l’entreprise pourrait ajuster son offre pour répondre aux attentes des Libanais, en s’appuyant sur des produits qui correspondent à des tendances alimentaires spécifiques dans le pays.
En somme, bien que les risques liés à la situation sécuritaire et économique du Liban soient élevés, l’entreprise semble croire que l’opportunité de pénétrer un marché en difficulté mais avec un potentiel de consommation et de résilience pourrait justifier cet investissement. Les entreprises prennent souvent des risques calculés en période de crise, espérant en tirer parti lorsque la situation se stabilisera.
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