Diplômée de l’ALBA en art plastique, Rita Vahradian a suivi de même, des cours d’iconographie avant de se décider de joindre l’utile à l’agréable et de se consacrer à la peinture décorative des meubles, surtout des guéridons, petites tables et dessertes à roulettes.


Rencontrée lors d’une exposition à l’hôtel Phoenicia.
Attirée par son inégalable ouvrage, je lui demandai de l’interviewer  dans son atelier après l’exposition.
Dans son appartement d’une simplicité raffinée et pratique, elle avait aménagé une chambre en atelier de peinture. Nous nous installâmes et parlâmes d’art et d’esthétique tout en dégustant de délicieuses galettes et des dattes provenant d’Arabie-saoudite.



Rita considère que son style embrasse la peinture moderne.
À la différence de la peinture contemporaine qui est plutôt abstraite, ne vise pas le Beau et est plutôt cartésienne, son travail est une fusion entre le dessin et la perspective réalistes. Ses couleurs fauves rappellent de l’art moderne de Gauguin. Avec le temps et la maturité artistique, un souffle de cubisme s’est inséré dans sa création. Ses formes observées de tous côtés, représentent la réalité dans sa totalité et sous toutes ses facettes.
Sa production artistique ne se limite pas à un seul style dans le but de Joindre l’utile à l’agréable.
Rita plonge aussi dans la calligraphie arabe, s’inspire des arabesques, des vitraux et rosasses des anciennes bâtisses.

Parfois, elle se stimule par une idée avancée par un client. Alors, elle secoue les codes de la peinture, et remet en question son savoir-faire. Elle réinvente les manières d’incarner le concept et finit par créer des modèles remarquables en rupture avec tout son travail précédent.
Dans certains modèles, elle s’affranchit des règles d’art en vigueur. Elle s’inspire parfois des écritures bibliques. Surtout que ses études de l’iconographie ont, non seulement dompté son tempérament dynamique, mais aussi, l’ont imprégnée d’une sérénité et d’une paix qu’elle a longtemps recherchées.
Si elle a favorisé la peinture décorative, c’est parce qu’elle pense que les galeristes ne sont plus des amoureux d’art. Auparavant, ils sélectionnaient les artistes selon leurs talents. de nos jours, ils sont devenus plutôt des commerçants. Ils imposant au peintre une collection d’une cinquantaine de toiles du même thème comme si l’artiste était une machine à copier. Ceci pour qu’ilsprofitent de 50% sur le prix de vente des œuvres.
Se dédier à l’œuvre qu’elle a opté de réaliser, c’est d’un côté, joindre l’utile à l’agréable, de l’autre, créer des pièces uniques qui ne se ressemblent pas. Cet itinéraire lui permit de donner libre court à son imagination et à sa créativité.



 
         
	
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