
Le 20 juillet, le groupe « Queen Symphonic », (un groupe qui a été crée par la BBC pour commémorer les Queen), s’est produit à Byblos accompagné de quarante deux musiciens de l’orchestre symphonique du Liban.
Durant près de deux heures, le groupe, formé de quatre chanteurs, a enchanté des milliers de fans du groupe iconographique, Queen. De “Bohemian Rhapsody” jusqu’à “I Want to Break Free” passant par “ The Show must Go On”, “Don’t Stop Me Now”, “Another One Bites the Dust”, “ Under Pressure”, “We Will Rock You”, “ We Are the Champions” , “Radio Ga Ga” et plein d’autres, le groupe a enflammé la scène et les spectateurs ont répété, que dis-je ont hurlé à tue-tête, en se balançant chacune de ces chansons qui ont été composées comme hymne à la liberté, la liberté de « choisir d’être ce que l’on est », à une époque où on jugeait d’après les races, les couleurs ou encore les croyances (ça n’a pas vraiment trop changé depuis plus de trente cinq ans).

Ces odes à la tolérance, à l’amour, à la paix dans un monde où le ciel ne fait que s’assombrir, le groupe « Queen Symphonic » n’a fait que les remettre en lumière pour les générations actuelles : en réalité, s’il y a bien un groupe qui a pu parler de la “Mort”, de la “Peur de mourir”, par exemple, dans une ambiance gai, c’est bien QUEEN ! Dans “Hammer To Fall”, le groupe avait exprimé la “Volonté de vivre” et de “Se Laisser Vivre” car un jour ou l’autre, on va tous mourir, et le “Hammer” dans “Hammer To Fall” ne désigne que “La Faucheuse” qui faisait son boulot, “Radio Ga Ga” ou le Célébrissime “I Want To Break Free” font une critique de la société qui fonde ses jugements d’autrui ou plutôt ses préjuges sur la condition sociale c.à.d. la richesse monétaire.
La chanson “Fat Bottomed Girls” est une autre critique se moquant de la beauté, du style et des standards de mode pour les femmes de l’époque, c’est une chanson qui pourrait être un Hymne à la lutte Anti-Grossophobie.

La parole dans ces pièces musicales n’est pas le seul atout qui les a rendues immortelles mais aussi les sonorités, qui jonglent, entre le New Wave, le Rock, le Flamenco, l’Opéra et le Heavy Metal et qui firent danser des générations avant d’arriver à Byblos.
Et c’était clair, que la tâche du « Queen syphonic » ne pouvait pas être facile, d’un côté, la grande voix de Freddie Mercury et son timbre, capable de dominer toutes les variations de l’échelle musicale, et de l’autre, l’image même des « Queen », gravée dans les mémoires et que nul autre groupe ne pouvait remplir.

Mais malgré ces obstacles, les quatre chanteurs accompagnés de l’orchestre symphonique libanais sous la direction d’un chef d’orchestre international, talentueux et adroit ont fait de leur mieux pour être fidèles à ce symbole et ont bel et bien porté cet impérissable flambeau musical.