Saleh Aljafarawi n’était pas un simple visage dans la foule. Il était la main tendue, le sourire discret, la voix qui rassure dans la tempête.
Dans les ruelles de Gaza, Saleh Aljafarawi connaissait chaque maison, chaque famille, chaque regard fatigué par la faim et la peur. Il disait souvent : « Je ne dors pas quand mon peuple a faim. Je ne peux pas fermer les yeux sur la détresse. » Ces mots, simples mais lourds de sens, résument toute sa vie.



Chaque jour, Saleh se levait avant le soleil. Son premier geste était de vérifier les stocks de nourriture, de distribuer du pain, des légumes, parfois de rares conserves. Il ne cherchait pas la reconnaissance, ne voulait pas de remerciements. Saleh voulait seulement que les enfants ne crient pas de faim, que les familles puissent tenir une journée de plus, qu’un souffle de dignité reste vivant malgré la guerre. Il disait : « Donner un peu, c’est parfois sauver beaucoup. »
Sa caméra, toujours à portée de main, était une extension de son cœur. Il filmait pour témoigner, mais jamais pour se mettre en avant.
Les images qu’il partageait sur les réseaux sociaux montraient la réalité crue, mais aussi l’espoir qu’il refusait de perdre. Il écrivait : « Mon objectif est de montrer qu’au milieu des bombes, l’humanité n’a pas disparu. » Chaque vidéo, chaque photo, chaque mot publié portait la trace de sa générosité et de sa détermination.
Saleh savait que ses actions le mettaient en danger. Chaque sortie pour distribuer de la nourriture, chaque reportage dans les quartiers bombardés pouvait être sa dernière. Mais il avançait, le cœur droit, sans hésiter. « Si je dois tomber demain, que ce soit en donnant, pas en fuyant. » Cette phrase, prononcée avec la sérénité de celui qui accepte son destin, préfigurait tragiquement le sacrifice qu’il allait accomplir.
Son engagement ne s’arrêtait pas à la nourriture. Il apportait du réconfort, des paroles d’encouragement, parfois un simple sourire qui illuminait la journée de ceux qui avaient tout perdu. Les habitants de Gaza se rappellent de lui non seulement comme d’un journaliste, mais comme d’un frère, un ami, un protecteur silencieux. Il disait souvent : « Même une main tendue peut changer une journée. »

Le 12 octobre 2025, alors que les bombardements s’intensifiaient, Saleh continuait son travail, distribuant des vivres et documentant la réalité pour que le monde ne détourne pas le regard. Il savait que le danger était imminent, mais il refusait de céder. Ses dernières paroles connues furent : « Je fais ce que je dois. Et si je tombe, je tombe pour eux. » Quelques heures plus tard, son nom est devenu un symbole. Son absence a laissé un vide immense, mais son courage et sa bonté continuent d’inspirer.
Saleh Aljafarawi a incarné ce que signifie être humain au sens le plus pur. Il a montré que le courage ne réside pas seulement dans la lutte armée, mais dans le simple fait de tendre la main, de partager, de protéger. Sa vie rappelle que même dans les pires moments, un geste de compassion peut devenir un acte héroïque.
Aujourd’hui, chaque pain distribué en son nom, chaque sourire rendu à un enfant affamé, chaque témoignage partagé sur la souffrance et l’espoir de Gaza est un hommage à Saleh. Son martyr n’est pas une fin, mais une lumière qui continue de briller. Il a semé la bonté dans un monde de violence. Il a choisi de mettre sa vie au service des autres, et dans ce choix, il a trouvé l’éternité.
La mémoire de Saleh Aljafarawi nous invite à réfléchir à notre propre humanité. Elle nous rappelle que protéger, aider, aimer, même dans le danger, est le plus grand acte de bravoure.
Saleh Aljafarawi est parti, mais son exemple reste vivant. Dans chaque acte de solidarité, dans chaque repas partagé, dans chaque mot écrit pour dénoncer l’injustice, il est là, silencieux mais puissant.

Gaza pleure un fils courageux, le monde se souvient d’un homme intègre. Les paroles qu’il a laissées, prédisant son sacrifice, résonnent encore : « Si je dois tomber, laissez mon travail parler pour moi. » Et c’est exactement ce qu’il fait. Aujourd’hui, chaque vie qu’il a touchée, chaque famille qu’il a nourrie, chaque jeune qu’il a inspiré continue de porter son héritage.
Aujourd’hui, Saleh Aljafarawi a rejoint son ami Anas AlSherif. Tous deux étaient un symbole. Un phare dans la nuit. Un rappel que l’humanité peut triompher, même dans les ténèbres. Leurs noms resteront gravé dans les cœurs, et leur courage, dans chaque geste de solidarité.

4 commentaires
I dugg some of you post as I thought they were invaluable very beneficial.
Nice read, I just passed this onto a colleague who was doing some research on that. And he just bought me lunch because I found it for him smile So let me rephrase that: Thanks for lunch!
I conceive this web site has some very good information for everyone : D.
WOW just what I was looking for. Came here by searching for meta_keyword