“Les quatre saisons orientales de Vivaldi à Ghalboun.”

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“Les quatre saisons orientales de Vivaldi”, un concert de musique classique qui s’est tenu à Ghalboun le 2 août.

Le concert s’est intitulé “Les quatre saisons orientales de Vivaldi” et fut dirigé par le maestro Harout Fazlian.

Cet hymne universel, dédié aux quatre saisons , fut composé par Antonio Vivaldi, alors qu’il avait 47 ans. C’est une œuvre qui fait partie des plus anciens exemples de musique à programme à élément narratif. Dans ce genre de musique, le compositeur prend soin de relier sa musique aux textes des sonnets de ses poèmes. L’œuvre est accompagnée de quatre sonnets où Vivaldi décrit le déroulement des saisons.  

Dans sa version “Les Quatre Saisons Orientales”, un souffle d’orientalisme s’est délicatement infiltré à travers les lignes musicales vibrantes et envoûtantes de l’œuvre.

Déjà, le maestro Harout Fazlian avait affirmé qu’ajouter une touche orientale à la musique classique est une conversation subtile entre différents styles. Ces styles ont fusionné en un seul univers harmonieux. Et, où le même langage musical s’est imprégné de différentes couleurs et textures sonores. Ce dialogue captivant s’est produit entre le violon baroque, le Nay mélodieux et le Qanun. Symbole de créativité, d’expressions musicales et de richesse culturelle. Le Qanun fut gracieusement intégré à la musique de Vivaldi. Cette fusion a permis à l’audience de mieux s’émigrer dans un ailleurs musical sensuel, raffiné et profondément immersif.

A travers cette alliance, le public a découvert avec émerveillement l’expérience vive et vibrante des traditions musicales occidento-orientales, créant ainsi une passerelle sonore entre deux mondes artistiques.

Quant à la poésie, le poète Henri Zogheib s’est chargé de traduire  les sonnets originaux de Vivaldi en arabe.

Pour parfaire ce mariage, l’illustre Rifaat Tarabay a parfaitement concrétisé les sonnets de Vivaldi. Il a uni chaque verset à une ligne musicale complétant la toile qui se dessinait devant nos yeux. Ce tableau fut remontée par le cadre féerique du village, du ciel étoilé et de la brise qui nous berçait.