Edward Munch ne peint pas, il confesse. Depuis que j’ai découvert son travail, je ne regarde plus une toile comme avant. Il explore sans relâche ce que nous cachons, ce que nous redoutons. C’est cette sincérité brute qui me touche profondément.



Sa technique picturale est émotive avant tout. Il préfère l’intensité à la perfection, le vertige à la stabilité. Il veut qu’on ressente. Ses couleurs ne sont jamais neutres, ses lignes jamais sages. Chaque tableau est une onde de choc lancée dans le silence.
Munch emploie souvent des couches minces, presque transparentes, comme si ses personnages flottaient entre deux mondes, deux douleurs, deux vérités. Il travaille à l’huile, mais aussi à la détrempe, au fusain, aux pastels, selon ce que l’émotion réclame en urgence.
Ce que j’admire chez lui, c’est qu’il ne veut pas plaire, il veut dire, montrer, oser. Il peint des émotions nues. La souffrance, l’angoisse, la solitude prennent forme sur la toile avec une puissance qui me laisse, moi aussi, sans voix.
Ce n’est pas un art joli, c’est un art nécessaire. Et c’est là que réside, à mon avis, sa grandeur bouleversante.
Un face-à-face inoubliable avec “Le Désespoir”de Munch.

Je me souviens encore du moment. J’étais au Metropolitan Museum, seule, et je suis tombée sur cette toile par hasard. “Le Désespoir”, 1894. Un homme s’appuie sur une rambarde. Il regarde l’eau, ne pleure pas. Il s’éteint doucement.
Le ciel derrière lui est rouge, presque violent. La mer, elle, est lourde. Rien ne respire, sauf le silence autour. Et dans ce silence, j’ai senti le poids d’un monde qui vacille, celui qu’on porte parfois sans oser le dire.
Les couleurs de Munch brûlent, même quand elles se taisent. Son pinceau semble guidé par des pensées qu’on n’ose formuler. L’homme est seul, mais ce n’est pas seulement de solitude qu’il s’agit. C’est de ce moment où l’on s’effondre intérieurement.
Je suis restée figée. Ce tableau parlait pour moi. Il racontait ces heures où même pleurer ne semble plus possible. Pas de drame, pas de cris. Juste ce dos courbé, ce regard vide, ce monde devenu étranger et sans promesse.
Ce jour-là, j’ai compris que Munch n’illustre pas le désespoir, il le partage. Il nous dit : “Je sais, moi aussi”. Et en sortant du musée, je me suis sentie un peu moins seule. Comme si une œuvre m’avait tendu la main.
14 commentaires
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